13Nov

Pour les entreprises, la « grande démission », n’est pas une fatalité

Si ce que l’on appelle la « démission mentale », prend de plus en plus de place aux côtés de la « grande démission » ou de la « démission silencieuse », les entreprises estiment pouvoir lutter contre ce phénomène, en communiquant mieux avec leurs salariés et en répondant à certaines de leurs attentes.

Dans sa dernière étude, le moteur de recherche d’emploi Indeed s’est intéressé au phénomène de la « Grande Démission ». Selon cette étude, 35% des salariés français n’ont jamais eu autant envie de démissionner qu’aujourd’hui. Et si 28% des salariés se disent prêts à démissionner sur un coup de tête, on trouve également de plus en plus présente la « démission mentale » qui désigne cet état où le salarié travaille encore dans son entreprise mais est « parti » mentalement. Toujours selon l’étude, 51% des salariés sont moins attachés à leur entreprise qu’avant la crise sanitaire.

Pour autant, les entreprises considèrent pouvoir désamorcer ce phénomène. 80% des répondants à l’enquête pensent que l’entreprise peut toujours convaincre ses salariés de rester si elle accède à certaines requêtes. 78% pensent par ailleurs que l’entreprise pourra les convaincre grâce à une meilleure communication. Attention, les salariés de moins de 35 ans seront tout de même plus difficiles à convaincre, tout comme les CSP +…

Autre point important, 35% des personnes interrogées pensent cependant qu’en cas de désaccord, il vaut mieux démissionner que d’essayer de régler la question ou de convaincre ses supérieurs. Et là encore, les jeunes seront plus nombreux à privilégier l’abandon à la communication (40%).

* Enquête Indeed réalisée auprès de 1046 persones du 28 avril au 3 mai 2022

Source : FocusRH.com

13Nov

Marque employeur : un guide pour éviter les erreurs types

Golden Bees, en partenariat avec Parlons RH, publie un guide pour aider les recruteurs à construire leur marque employeur en évitant les écueils.

Intitulé « Comment ne pas planter sa marque employeur ? », ce guide s’appuie sur une étude menée auprès de 112 recruteurs, avec la contribution de Nolwenn Pigault, CMO de Golden Bees, et de Florence Marty, co-auteure du livre « Entreprises : 7 leviers pour renforcer votre pouvoir d’attraction » (Editions Eyrolles).

L’enquête montre que 43% des professionnels RH considèrent que la marque employeur « n’a pas d’impact sur leurs recrutements et leur activité ». En mettant en lumière les bonnes pratiques et en montrant les écueils, ce guide a pour objectif de les éclairer sur le sujet.

La première partie du guide porte sur l’identification de 4 points potentiels de faiblesse :

– Ne pas dessiner sa stratégie
– Ne pas structurer l’opérationnel
– Ne pas maîtriser ses indicateurs de performance
– Ne pas savoir valoriser son impact à bon escient.

Le second avance des solutions et des cas pratiques pour se challenger.

Aller plus loin : Télécharger le guide réalisé par Golden Bees, en partenariat avec Parlons RH, agence conseil en marketing RH.

Source : FocusRH.com

13Nov

Les 5 soft skills les plus recherchées chez les professionnels des RH

Neobrain, startup spécialisée dans l’IA et la Big Data, publie son palmarès des compétences les plus recherchées dans les métiers RH.

L’étude menée par Neobrain repose sur l’analyse de plus de 85 000 offres d’emploi publiées sur les principaux jobboards (Pôle Emploi, Linkedin Jobs, Indeed, Glassdoor…)*. Il en ressort que les 5 compétences « douces » les plus demandées chez les professionnels des RH sont :

– Le sens des responsabilités (42%)

– L’organisation (30%)

– Les capacités rédactionnelles (26%)

– La communication

– L’autonomie.

L’étude s’intéresse également aux soft skills qui progressent en 2021. Il s’agit de l’agilité, de l’enthousiasme, de l’écoute, de la communication et de la capacité à innover.

Des compétences qui s’expliquent par « la transformation des entreprises accélérée par la pandémie » selon les auteurs de l’étude.

* Métiers étudiés : Responsables RH, Chargés de recrutement, Responsables Paie, Direction recrutement & mobilité, Direction Développement RH, Direction Formation et développement des compétences et DRH.

18Sep

La flexibilité au cœur des préoccupations des salariés

La flexibilité au travail apparaît comme un élément essentiel pour 93 % des salariés selon une enquête rendue publique par Manpower Group voici quelques jours.

 

Les salariés attachent de plus en plus d’importance à la flexibilité au travail, tel est le principal enseignement que l’on peut retirer de l’enquête menée par Manpower Group en partenariat avec Thrive, spécialiste des technologies au service du changement comportemental.

Dans le détail, 64 % des salariés aspirent aujourd’hui à passer à la semaine de 4 jours, et 35 % veulent également choisir leur lieu de travail. 45 % souhaitent par ailleurs choisir l’heure de leur début et de leur fin de journée. Qu’en pensent les entreprises ? Elles ont en tout cas intérêt à écouter ces salariés. Les employeurs laissant leurs salariés libres de leurs rythmes de travail qualifient 55 % d’entre eux comme performants. Contre 36 % dans les entreprises appliquant la semaine de 40 heures.

Leurs collaborateurs aspirent aussi à plus d’autonomie et que leur entreprise prennent en charge leur bien-être autant physique que mental. Ils veulent par ailleurs travailler pour des entreprises partageant leurs valeurs et leurs convictions.

* Enquête Manpower réalisée début 2022 auprès de plus de 5 000 salariés et chômeurs de 5 pays (Australie, France, Italie, Royaume-Uni et États-Unis) sur leur définition de l’épanouissement au travail.

Source : Focus-RH